DEBOUT
Une nuit à rester endormi, la nuit des temps
Qui s’enterrent dans la lie sans mouvement
Je contemplais le monde tournant en rond
Lui obéissant dans un sommeil long
Mais maintenant, debout, debout,
Dans les draps voilant la conscience
Foutons-y un grand coup,
Au glas de la désespérance
Debout, peuple, debout,
Fais que ton pied impose sa docte au plancher
De ta terre par ces mercenaire si pillée
Marque de leur harcèlement l’arrêt
Allez, il est l’heure d’affronter la vie
Elle n’est dure que pour ceux qui s’y plient
Lève-toi et marche, il n’est jamais tard car temps mieux
Tu as tellement à construire, des grâces, des merveilles
Qui fendront les cieux et captureront le soleil
Debout, français, debout,
Cesse donc de bailler, de râler, de cracher,
Plus dur est le grand réveil, plus belle sera ta journée
Alors casse les crasses de ta carcasse croupie
Passe la porte de la peur pour pouvoir porter
Fièrement ce fardeau fort à la fois de fioritures et de frais fruits
Aujourd’hui l’eau de l’espoir formera des flots enchantés
Et tu vivras de sa gloire au rythme de sa symphonie
Debout, peuple, debout !
Tu as tant à réapprendre,
Tout à méditer et à comprendre
A créer, à transmettre et à aimer
Ne t’attarde pas, cours loin de ce lit douillet.
Debout, debout !
Il y a tant à tuer, à oxir de chimères
Qui ne font que sonner leur toxin
Un peu partout sur Terre, dans les airs
Au fond des mers au milieu des déserts
Et l’Astre Intérieur t’aidera à tracer ce dessein
Debout, Humanité, debout
C’est ainsi que j’affronte l’avis
De ceux qui veulent formater ma vie
De ceux qui veulent, pour mieux accepter
Leur vie monotone m’endormir dans leur médiocrité
Debout, Debout !!
Glaive-toi et marche contre l’oppresseur
Debout, Debout !!
Va en avant, et pourfend le malheur
Debout, debout
N’attends plus le soleil, mais sois ses rayons vermeils.
Debout, le regard vers l’avant,
Debout, les désirs vers le firmament